Camille Bordas
Isidore et les autres
Ed. Inculte
C'est marrant, je referme ce livre enthousiaste, n'ayant plus en tête que le plaisir que j'ai eu à m'y plonger et le manque que sa fin a créé chez moi. J'ai pourtant le sentiment de n'en avoir souligné que les défauts au fil de la lecture. Et des défauts, Isidore et les autres n'est pas dénué. Loin de là.
Ce roman nous plonge dans la vie d'une famille nombreuse. Le père, la mère, les six enfants. Isidore, le narrateur de cette histoire, est le petit dernier, le seul de la fratrie à ne pas montrer les signes d'une intelligence supérieure et à ne pas poser un regard dédaigneux sur le reste du monde. Entre ses projets de fugues, ses interrogations, ses journées à l'école, ses relations avec les autres ou son obsession pour la tâche indélébile sur le canapé, on le suit au quotidien, à la recherche de sa place dans la famille et la société. Jusqu'au jour où l'opportunité de se positionner se présentera sous la forme d'un tragique évènement familial.
Le livre est rempli de bons personnages secondaires - la doyenne des français, la copine dépressive, le boucher ou le prof d'allemand - tous trop peu exploités, en particulier les frères et sœurs qui partagent tous les mêmes caractéristique - à commencer par celle d'être très, très intelligents - au point finalement d'être interchangeables. Isidore, lui, on l'a compris, est un adolescent tristement normal. Mais il est doté d'une sensibilité exacerbée et il cerne bien les gens là où ses frères et sœurs ne les voient même pas.
Parfois drôle, voire piquant et souvent juste, Isidore et les autres est un livre inventif, parsemé d'épisodes cocasses, une bonne histoire qui, du fait de la sa grande naïveté apparente et de sa langue adolescente, a des airs de roman jeunesse. Il se heurte malheureusement aux limites de ce registre, à savoir une trop grande simplicité et ne dépasse jamais le petit sujet qu'il aborde, même s'il le traite bien.
Et pourtant, comme je le disais, malgré ses défauts, le livre de Camille Bordas est délicat, touchant, plaisant à lire et son personnage est réellement très attachant. J'ai aimé le suivre dans ses mésaventures et j'ai même partagé ses sentiments. Le roman manque probablement d'ambition et de profondeur mais, si son objectif était de communiquer des émotions, je pense qu'il touche au but.
Ce roman nous plonge dans la vie d'une famille nombreuse. Le père, la mère, les six enfants. Isidore, le narrateur de cette histoire, est le petit dernier, le seul de la fratrie à ne pas montrer les signes d'une intelligence supérieure et à ne pas poser un regard dédaigneux sur le reste du monde. Entre ses projets de fugues, ses interrogations, ses journées à l'école, ses relations avec les autres ou son obsession pour la tâche indélébile sur le canapé, on le suit au quotidien, à la recherche de sa place dans la famille et la société. Jusqu'au jour où l'opportunité de se positionner se présentera sous la forme d'un tragique évènement familial.
Le livre est rempli de bons personnages secondaires - la doyenne des français, la copine dépressive, le boucher ou le prof d'allemand - tous trop peu exploités, en particulier les frères et sœurs qui partagent tous les mêmes caractéristique - à commencer par celle d'être très, très intelligents - au point finalement d'être interchangeables. Isidore, lui, on l'a compris, est un adolescent tristement normal. Mais il est doté d'une sensibilité exacerbée et il cerne bien les gens là où ses frères et sœurs ne les voient même pas.
Parfois drôle, voire piquant et souvent juste, Isidore et les autres est un livre inventif, parsemé d'épisodes cocasses, une bonne histoire qui, du fait de la sa grande naïveté apparente et de sa langue adolescente, a des airs de roman jeunesse. Il se heurte malheureusement aux limites de ce registre, à savoir une trop grande simplicité et ne dépasse jamais le petit sujet qu'il aborde, même s'il le traite bien.
Et pourtant, comme je le disais, malgré ses défauts, le livre de Camille Bordas est délicat, touchant, plaisant à lire et son personnage est réellement très attachant. J'ai aimé le suivre dans ses mésaventures et j'ai même partagé ses sentiments. Le roman manque probablement d'ambition et de profondeur mais, si son objectif était de communiquer des émotions, je pense qu'il touche au but.
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